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Douter quand on crée son entreprise | Et le doute fut finalement permis

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Face à l’actualité et aux prévisions, mais aussi face à ses propres démons intérieurs, l’entrepreneur en devenir ou confirmé peut vite laisser ses doutes le mener par le bout du nez. Pourtant, ces mêmes doutes pourraient à la place servir ses projets. Comment ? Quelques éléments de réponse dans cet article.

“Il faut savoir douter où il faut, assurer où il faut, se soumettre où il faut. Qui ne fait ainsi n’entend pas la force de la raison.” Dans ses Pensées, Blaise Pascal savait en tous les cas entendre la sienne. Le doute, cet état de l’esprit qui est incertain de la réalité d’un fait, de la vérité de paroles, de la conduite à adopter dans une circonstance, est souvent craint. Et pour cause : il précède un choix qui peut être perçu comme décisif. Dès lors, douter quand on crée son entreprise peut rapidement mener à un véritable casse-tête pour certains.

À l’origine de la fondation de toute activité, on trouve une foule d’envies. Notamment celle de se challenger. D’autre part, celle de concrétiser une idée en laquelle on croit. Sans oublier celle d’initier des approches inédites. Sur ce chemin nouveau qui nous est encore inconnu, qu’implique concrètement le doute en phase de pré-lancement d’une entreprise ? Puis lorsque celle-ci existe ? Le doute : un mal ou un bien nécessaire ? Un chef d’entreprise peut-il s’en passer ? Que révèle le doute sur lui-même ?

Douter quand on crée son entreprise : gage d’une identité soignée et préservée

Par où commencer ? Telle est la question que la grande majorité des entrepreneurs d’aujourd’hui se sont posée au moins une fois dans leur vie. Et en premier lieu, lorsque la création de leur propre activité s’est imposée à eux. Une interrogation qui constitue le point de départ de nombreuses démarches, à l’instar des études de marché et de la définition d’un business plan. Mais également d’une introspection personnelle qui est, de loin, l’étape la plus essentielle participant au prochain succès du créateur d’entreprise.

Sur le papier, l’objectif paraît simple. Il s’agit de prendre le temps de mesurer ses forces, ses faiblesses. Son niveau de détermination, ses limites. Ainsi que sa capacité à se remettre en question tout autant que ses compétences, ses perspectives, ses décisions. Et ce, lorsque la situation le commande. L’idée est d’apporter des solutions pertinentes répondant à chaque problématique. Dans cette optique, douter quand on crée son entreprise, puis durant son développement, permet au professionnel de se poser les bonnes questions et d’y apporter les bonnes réponses de lui-même. Tout en restant connecté à son identité.

Lorsque le doute se transforme

Si certains doutes paraissent insurmontables, ils peuvent traduire d’autres réalités du créateur d’entreprise, comme un manque de confiance en lui. En parallèle, s’il est aisé de se perdre dans le doute, c’est la plupart du temps pour avoir décidé de tout essayer pour finalement ne rien faire. Qu’on se le dise : douter quand on crée son entreprise n’est pas un mal pour un bien ou inversement. Cela fait seulement partie du jeu. Et plus le chef d’entreprise l’accepte et gagne en assurance, plus les doutes se restreignent. Sans dire pour autant qu’ils disparaissent.

En réalité, le doute se transforme pour devenir cette aptitude, ressentie profondément par le dirigeant d’entreprise, à le reconnaître, à le jauger puis à le gérer. Ainsi, le doute conflictuel et pesant des débuts évolue en cette remise en question créant l’émulation. Non seulement intérieurement. Mais également auprès de toutes les autres composantes de l’entreprise. Il ne s’agit plus de subir les doutes, mais bel et bien de les anticiper en fonction de la dynamique de développement de l’activité. Puis de les prioriser pour atteindre ses objectifs.

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