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Lâcher-prise | Puisqu’on vous dit que c’est pour votre bien

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Le lâcher-prise, c’est bien joli. Mais quand on est chef d’entreprise, encore faut-il en avoir le temps, l’occasion, l’envie et/ou l’intérêt, n’est-ce pas ? Loin des clichés et des idées reçues, on réalise pourtant que cette pratique recèle un certain nombre de bienfaits. Non seulement pour celui qui l’initie, mais aussi pour son entourage professionnel et personnel. Dès lors, la question n’est plus de savoir par où commencer, mais plutôt à quel moment. Et le plus tôt est généralement le mieux…  

“Lâcher-prise : nom masculin. Moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise.” C’est important, des fois, de revenir au sens d’un mot. Toutefois, ce que la définition du Larousse ne dit pas, c’est que cette volonté de tout contrôler peut parfois aboutir à des situations personnelles et professionnelles complexes, voire dramatiques. Et qu’elle peut, le cas échéant, affecter durablement la santé de la personne qui en est l’instigatrice.

Parce que notre société actuelle impose aux chefs d’entreprise un rythme effréné pour tenir leurs lignes tout en assurant le développement de leur business, la plupart d’entre eux considèrent que le lâcher-prise va à contresens des exigences de leur quotidien, de leurs responsabilités, du marché. Jusqu’à être eux-mêmes confrontés à la nécessité de changer après s’être enfermés dans des schémas redondants assimilables à de véritables cercles vicieux. L’idéal aurait été de voir venir ces schémas pour les prévenir. Mais comment ?

Le lâcher-prise ne tombe pas du ciel

En réalité, le lâcher-prise est une décision prise consciemment, en réponse à des tourments lourds, qu’ils soient professionnels, amoureux, familiaux… Des tourments auxquels le chef d’entreprise, pris dans la spirale de ses activités quotidiennes, va éluder. Ou bien encore, pour lesquels il va se convaincre que les “solutions” qu’il a imaginées pour les soustraire de ses pensées fonctionneront comme il l’avait prévu. Grossière erreur

Car dans le fond, le lâcher-prise suggère de faire face à ces tourments plutôt que de les rendre invisibles en se berçant d’illusions. Puis de les accepter pour enfin s’adapter aux mutations qu’ils engendrent, peu importe ce que le chef d’entreprise en pense. Voilà pourquoi la première chose à faire consiste, en fait, à identifier la source de ces tourments, ceux qui font naître le plus grand stress. De là, le processus de lâcher-prise peut débuter.

Le chef d’entreprise n’est pas un super-héros

Il n’y a que dans les films Marvel qu’un homme peut gérer une entreprise, sa famille et la fin du monde simultanément. Et encore, il n’y arrive pas toujours. En tous les cas, pas sans y laisser quelques plumes : demandez à Iron Man ! Imaginez alors ce qu’il en est pour le commun des mortels… Accepter les changements liés, par exemple, à la perte d’un gros client, à l’incendie d’un entrepôt, à une séparation amoureuse ou à un conflit familial, c’est déjà choisir la voie du lâcher-prise.

Autrement dit, c’est accepter la réalité de ce qui est vraiment arrivé. Et c’est déjà en tirer les enseignements utiles pour continuer sa route malgré tout. C’est mettre aux oubliettes son désir ardent de tout contrôler, et jeter la clé. C’est se tourner vers l’avenir pour son propre bien-être intérieur, ainsi que pour celui de toutes ses équipes, ses partenaires, ses clients. Finalement, c’est concrétiser une autre approche du monde, des gens et des événements. Celle-ci ne peut que profiter au sens que l’on donne à son entreprise en tant que patron. Mais aussi du point du vue de chaque collaborateur.

Au revoir culpabilité et bonjour sérénité !

Le grand tort du chef d’entreprise ? Accumuler tant de tâches dans un souci constant d’hypercontrôle. Pour quelles raisons ? Pour cette sensation d’être indispensable puis y noyer ses tourments. De peur qu’on ne les découvre, de crainte qu’on l’en blâme, alors que ce qu’il traverse et la façon dont il le traverse intérieurement ne peut, à aucun moment, être contredit. Car un chef d’entreprise n’est pas non plus une machine, il a des émotions, des doutes. En tant que premier concerné, autant qu’il le réalise sans tarder.

Lâcher-prise : quelques pistes pour l’initier et le faire perdurer

Bien sûr, cette liste de conseils est loin d’être exhaustive. Cependant, elle permet déjà d’identifier ceux pour lesquels chaque chef d’entreprise éprouvera plus d’affinités afin de les adapter à son propre processus de lâcher-prise. Par exemple :

  • Apprendre à entrer en contact avec son moi intérieur grâce au Peak State, en pérennisant notamment les expériences positives qui le changent de sa routine.
  • Trouver un moment pour lui chaque jour. Entre autres, afin de considérer son existence non pas comme une course de vitesse, mais plutôt comme une course d’endurance.
  • Pratiquer de vraies pauses au cours de chaque journée. Objectif : se réapproprier le temps, apprendre à le prendre plutôt qu’à lui courir après.
  • Marcher trente minutes chaque jour au cœur de la nature, en retrouvant le goût des choses simples comme le chant d’un oiseau, le parfum d’un arbre ou d’une fleur.
  • Méditer en solo ou accompagné d’un professionnel, par exemple, après le déjeuner. Quitte à aménager un espace spécialement dédié à cette activité dans les locaux de l’entreprise ou à l’extérieur.

Oubliez les stéréotypes !

Le mérite de ces activités proposées réside dans leurs bienfaits aussi bien pour le corps que pour l’esprit. Et que le chef d’entreprise ne s’y trompe pas : les pratiquer personnellement, puis en faire bénéficier ses collaborateurs, ne pourra avoir que des conséquences bénéfiques. Y compris quant à sa propre image et à celle de son entreprise.

Au regard de l’évolution des considérations des salariés, un nombre croissant d’entre eux voient au-delà d’une rémunération et d’avantages salariaux. Par exemple, en cherchant à  favoriser le bien-être au travail. Qu’on se le dise !

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