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Pitcher | Prenez la parole comme vous êtes

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Idéalement, pitcher consisterait pour tout entrepreneur à concevoir cet exercice comme une autre façon de révéler le caractère unique de son individualité et de son entreprise. Comment ? En commençant par se confronter à lui-même, à ses peurs le cas échéant. Puis en connectant ses propres aspirations à celles de son public. Pour cela, rien de tel que de partager ses histoires vécues en misant sur un récit qui sache marquer les esprits. Le prochain atelier de la formation Mon Entreprise – Ma Réussite, qui aura lieu le 7 mars prochain, sera justement consacré à ce thème.

Rien à voir avec une large cruche, ni même avec la manière de dire “lancer” familièrement comme c’est le cas au Québec. En réalité, pitcher est compris par beaucoup aujourd’hui comme le fait de réaliser une présentation convaincante. Notamment dans le monde de l’entreprise. Cela suppose, bien évidemment, la présence d’un public, peu importe le nombre de personnes qui le constituent. En revanche, ce que ce mot ne dévoile pas au premier abord, c’est la technique qu’il requiert. Mais aussi et surtout, la capacité de la personne à la dépasser pour partager, sans crainte, son message avec éloquence.

Pitcher n’est donc pas un exercice aussi simple qu’il semble l’être. Savoir faire passer ses idées ne s’invente pas. Le travail de fond à réaliser sur soi, avant d’être effectivement dans le feu de l’action, peut être conséquent. D’autant plus si l’on fait partie des 75 % de gens sur la planète atteints de glossophobie. Autrement dit, la peur incontrôlable de parler en public, reconnue comme l’une des principales manifestations de l’anxiété sociale. Et pour la comprendre et la maîtriser, rien de tel que de participer à des mises en situation conçues et encadrées par des gens dont c’est le métier à l’instar de Mon Entreprise – Ma Réussite.

Pitcher : reconnaître ses faiblesses pour en faire des forces

Anxiété intense avant de prendre la parole, évitement des événements durant lesquels l’attention est portée sur soi, nausées, transpiration accrue, rythme cardiaque qui s’accélère… Si ces quelques symptômes de la glossophobie vous parlent, bonne nouvelle : vous êtes humain et bien en vie. En d’autres termes, cela signifie que vous pouvez décider de changer la donne. Par quel moyen ? En passant aux actes pour trouver une solution durable à votre problème de peur panique de la prise de parole en public.

Mais peut-être n’êtes-vous pas atteint par cette phobie ? Peut-être que vous ne savez tout simplement pas par où commencer pour pitcher ? Ici aussi, il s’agit d’une excellente nouvelle. Car en réalité, tout part de vous. Et il vous suffira de prendre le temps de vous connecter à qui vous êtes pour identifier les idées qui méritent que vous vous y attardiez. Et qui, à vos yeux, méritent d’être communiquées par vos soins au plus grand nombre parce qu’elles peuvent faire sens pour beaucoup d’autres comme elles le font pour vous.

Vos histoires vécues au service de votre différenciation

La vôtre bien sûr, car chaque pan de votre expérience forge toute votre singularité individuelle. En outre, celle de votre projet entrepreneurial. Celui-ci révèle cette dernière à travers toutes ses composantes, votre approche de prospection et de commercialisation, les produits et les services que vous proposez à la vente et la promesse qu’ils incarnent pour votre client final. Aussi, inutile d’échafauder des récits trop éloignés de vos propres réalités. On n’est jamais plus convaincant qu’à travers ceux que l’on a pleinement vécus.

Partager les histoires que l’on a connues souligne l’importance d’une certaine forme de mise à nu. Dans le monde artistique, celle-ci est déterminante pour qu’un acteur, un chanteur ou un peintre réussisse à marquer les esprits de l’audience. Et ce, au-delà même de sa personnalité, de son charisme, de sa touche créative et de la maîtrise de son art. En définitive, sa mise à nu est tout autant l’aveu de ses propres fragilités dans lesquelles les gens se reconnaissent en tout ou partie que leur acceptation. Elle est celle qui crée un lien pérenne entre leurs émotions respectives.

Pitcher comme un pro sans chercher à l’être

C’est sans doute sur ce point que se joue tout l’intérêt et le succès de l’exercice. Qu’on soit atteint de glossophobie ou pas, la démarche vise d’abord à se recentrer sur soi pour comprendre ce qui se trame à l’intérieur. Le but ? Relier les enseignements que l’on en retire aux aspirations et aux attentes des autres, à l’extérieur. Cela suggère une remise en question personnelle constante pour notamment attiser et nourrir notre désir d’appropriation et de progression. Et ce, pour se sentir plus libre dans :

  • Le choix des thèmes que l’on souhaite partager.
  • La forme que l’on veut employer dans ce sens.
  • Et la fréquence à laquelle on souhaite les diffuser.

Il existe plusieurs processus et outils pour apprendre à gérer son stress lors d’une prise de parole en public. Par exemple, on peut réaliser des exercices de sophrologie, prendre des cours de théâtre, opter pour une thérapie comportementale et cognitive. Mais l’idée consiste aussi à s’améliorer régulièrement. D’une part, pour créer un pitch original qui nous ressemble. D’autre part, pour dynamiser notre discours, le rendre plus fluide et percutant. Enfin, pour adapter votre récit à vos cibles et et laisser votre empreinte dans leur esprit.

Inscrivez-vous dès maintenant au prochain atelier de la formation Mon Entreprise – Ma Réussite : Pitcher ne s’invente pas, ne visez pas la perfection, visez le progrès.

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