Menu Fermer

Émotions de l’auto-entrepreneur | Tout pour être heureux et le rester

émotions de l'auto-entrepreneur memr

Les émotions de l’auto-entrepreneur, c’est un peu comme les montagnes russes. Et parfois, on ignore même jusqu’où elles monteront, jusqu’où elles le feront descendre. Aussi est-il important de ne pas les éluder. L’idée ? Réapprendre à les percevoir, à identifier les moments où elles surgissent et sous quelle forme, pour en tirer parti durablement.

Oubliez vos idées préconçues en la matière : les émotions jouent un rôle majeur dans la structuration et l’évolution de l’être. Il en va ainsi, depuis la nuit des temps, quelle que soit la position que l’on occupe dans notre famille, notre emploi et en société. Quand certains persistent à parler de fragilité émotionnelle, au sens péjoratif du terme, d’autres au contraire leur prêtent toute l’attention qu’elles méritent. De là à être capable de se positionner parmi toutes ces nuances existant entre ces deux pôles, c’est une autre paire de manches.

À votre tour, vous voilà embarqué dans l’une des plus incroyables aventures de votre vie : l’auto-entreprise. Vous n’en êtes pas encore à ce stade de considération puisque vous venez de vous lancer. Mais cette réalité, au fur et à mesure de vos différents apprentissages, contrats et rencontres, devient toujours plus concrète. Alors, quelle place laisser à vos émotions dans un contexte si haletant ? Quelle est la nature de chacune d’entre elles ? Quels sont ces moments où elles émergent ? Quelles informations vous offrent-elles sur vous, votre projet entrepreneurial et votre avenir commun ?

Émotions de l’auto-entrepreneur : une grande famille

Souvent, les personnes qui s’engagent dans l’entrepreneuriat sont celles qui ont le moins à perdre. Sous-entendu, par rapport à ce qu’elles ont vécu par le passé, personnellement et professionnellement. Ceci suggère, au-delà de leur tempérament indépendant et flexible, qu’elles ont déjà connu un large éventail d’émotions. Ainsi, on suppose qu’elles ont pris le temps de les ressentir, de les saisir, pour finalement choisir de se lancer. Pourtant, ces individus perdent parfois le chemin de ces mêmes émotions, leur sens, leur intérêt.

Joie, tristesse, colère, peur, dégoût, surprise : à ces six familles basiques d’émotions, une ribambelle d’autres existent. Cette multiplicité nous rappelle, d’une part, toute l’ampleur du ressenti humain. D’autre part, le simple fait que toutes ces nuances existent pour une bonne raison. En outre, ce ne sont ni les émotions elles-mêmes ni leur nombre qui posent problème. C’est principalement la difficulté de la personne qui les ressent à les comprendre dont il est question, en l’occurrence.

Pourquoi l’auto-entrepreneur en arrive-t-il à ne plus cerner ni comprendre ses émotions ?

Plusieurs raisons pourraient être avancées pour répondre à cette question. Si l’on se limite à deux d’entre elles, la première consisterait à rappeler cette réalité déjà évoquée dans notre introduction. À savoir que les émotions sont considérées comme des faiblesses par beaucoup d’auto-entrepreneurs. Et hors de question pour eux de les laisser se manifester. Par conséquent, derrière les apparences, c’est la souffrance, en silence, qui prévaut. Mais aussi de grandes difficultés à admettre et partager les gros passages à vide.

La seconde raison serait sans aucun doute à mettre sur le compte des multiples tâches accomplies par l’auto-entrepreneur au quotidien, par exemple :

  • La gestion de son activité, de ses clients.
  • L’incarnation de son projet auprès de ses prospects, clients, partenaires et institutions.
  • L’accompagnement permanent de ses stagiaires et salariés dans la cas où son activité se développe.

Dans ce cadre, il y a ceux qui s’en sortent haut la main, qui s’épanouissent pleinement et qui passent les obstacles en sachant s’écouter. Et il y a les autres qui, à force d’être au four et au moulin, finissent par s’essouffler, s’égarer et laisser leurs émotions de côté.

Racines des émotions et moments d’émergence

Un premier gros contrat signé, et voilà déjà notre auto-entrepreneur sous les tropiques par la pensée, à rêver de ses prochaines vacances à l’autre bout du monde. Trois jours après, l’annonce d’un retard de livraison de deux semaines survient. Voilà qu’il se retrouve englué dans les marécages de la déception. S’il est essentiel de ressentir et d’assumer pleinement chaque émotion qui se fait jour, l’auto-entrepreneur averti veille aussi à en tirer les enseignements et toutes informations complémentaires en parallèle. Entre autres, pour :

  • Faire perdurer le sens qu’il donne à son métier pour nourrir son engagement quotidien.
  • Innover, en anticipant notamment des solutions applicables à des problématiques qui ne se sont pas encore présentées.
  • Développer ses savoir-faire, en s’inscrivant dans une perspective d’évolution constante quant à ses objectifs tenables et ses challenges.

En outre, les moments d’émergence des émotions de l’auto-entrepreneur sont davantage connectés aux événements auxquels ils sont rattachés. Ces derniers le font réagir et ressentir des émotions relatives à sa propre conception du monde et à ses ambitions. Mais aussi à ce qu’il accepte comme des règles et des modèles parce qu’il se reconnaît. Tout d’abord, dans ce qu’il est. Ensuite, à travers les projections qu’il fait de et pour lui-même.

Les émotions de l’auto-entrepreneur forment sa mine d’or

Rien de plus, rien de moins. Car ce sont notamment elles qui lui permettent, donc, de se connaître vraiment, de cerner la logique de son propre parcours et sa continuation. En étant ainsi uni à celui qu’il a toujours été, l’auto-entrepreneur s’entoure plus consciencieusement des proches, partenaires et clients qui le font avancer tout comme son projet. Il identifie plus instinctivement ses besoins, des plus primaires aux plus complexes, tant physiologiques que psychologiques.

De plus, la bonne compréhension de ses émotions permet à l’auto-entrepreneur de faciliter ses prises de décision. Et c’est dire s’il y en a un certain nombre à prendre jour après jour dans sa position ! Raison de plus pour cesser de les refouler et les accepter, notamment lorsque l’auto-entrepreneur commence à douter, voire à craindre pour son avenir. Ici aussi, le meilleur moyen de faire face demeure dans ce temps et cette sensibilité qu’il saura consacrer à l’identification précise des origines de ses doutes et de ses peurs. Pour, a minima, composer avec. Et au-delà, pour les transformer à son avantage.

Dans la même catégorie :